alexandre caporal
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Est-il encore besoin de présenter José Barrense-Dias? Guitariste brésilien établi à Nyon depuis près de cinquante ans, l’homme ne passe pas inaperçu dans les rues de la ville. C’est d’ailleurs la première chose qu’il nous fait savoir en arrivant à notre rendez-vous. Avançant d’un pas tonique, il s’excuse d’un retard d’à peine cinq minutes: «Trois personnes m’ont reconnu et m’ont arrêté dans la rue.»
Une fois installé, le visage chaleureux, le guitariste s’empresse de raconter sa folle soirée de 1985 au Montreux Jazz Festival. Venu dans la salle du Stravinsky pour applaudir les vedettes brésiliennes João Gilberto et Carlos Jobim, José Barrense-Dias se fait aborder par le directeur du festival, Claude Nobs. Ce dernier lui demande d’assurer au pied levé la première partie des deux musiciens qui se disputent la tête d’affiche. Une histoire qu’il détaille encore aujourd’hui avec une grande fierté.
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