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«J’ai un petit côté pervers»

L’auteure de «Il faut qu’on parle de Kevin» était présente au salon du livre de Genève. Son dernier livre, qui sort cette semaine, imagine une catastrophe économique et toutes ses conséquences humaines. Passionnant.

04 mai 2017, 23:27
/ Màj. le 05 mai 2017 à 00:01
lionel shriver

En 2029, le président des Etats-Unis, un latino, annonce la faillite du pays. L’or des particuliers est réquisitionné, et sortir plus de 100 dollars du pays est interdit. A partir de ce moment, le dollar perd progressivement toute valeur. Et la famille Mandible, comme tout le monde, est durement touchée. Chez elle, Florence rationnait déjà l’eau, un produit devenu rare et cher, mais elle doit bientôt accueillir sa sœur Avery, un enfant gâté habitué au luxe. Leur père Carter, déjà affecté par la disparition des journaux, doit s’occuper de sa belle-mère, réduite à l’état de bébé géant et intenable, les frais délirants de la maison de retraite étant devenus hors de portée de leur grand-père ruiné. Faire les courses devient une gageure à cause de l’inflation et de la pénurie alimentaire, les sans-abri et les gens qui n’ont plus rien à perdre augmentent dangereusement, la police n’enquête plus en cas...

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