Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’absurdité jusqu’au pessimisme

Macbett démontre à quel point la soif du pouvoir corrompt et dérègle tout.

12 avr. 2016, 00:07
DATA_ART_10037069

Les barons Glamiss et Candor se rebellent contre leur souverain, l’archiduc Duncan, qui lâche sur eux ses fidèles généraux, Banco et Macbett, contre promesse de terres et de titres. Mais une trahison peut en cacher une autre… Dès lors, le jeu de massacre peut commencer… On croit d’abord reconnaître les personnages et la trame de Macbeth; mais les pistes se brouillent: c’est lady Duncan qui pousse Macbett à tuer son mari, puis devient lady Macbett; mais s’agissait-il de la vraie lady Duncan? Et qui se cache sous les déguisements des sorcières?

Vous avez bien lu Macbett et non Macbeth. Eugène Ionesco s’est librement inspiré de la pièce de Shakespeare. Basée à Annemasse, la Fox Compagnie interprétera demain soir, mercredi à l’esplanade de Divonne (20h30), cette œuvre qui n’a guère vieilli.

Ecrite en 1972, Macbett est une «farce tragique» d’une brûlante actualité. Ici, Ionesco raille activement les tyrans par le rire,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias