Mathieu Boogaerts à Nyon, on connaît. Habitué du Paléo où le Parisien s’est produit à plusieurs reprises, on l’a aussi vu traîner ici sa dégaine d’oiseau en compagnie de Luce en novembre 2015. C’était à l’Usine à gaz, durant l’un de ces concerts donnés presque «à poil» dont l’auteur de Super (1996) est un habitué. Une guitare, une voix (ici, deux), beaucoup d’enthousiasme et une énergie comme on n’en voit que peu chez les artistes passés quadra. De retour en solo sur La Côte, Boogaerts remet ça, même lieu, même bagout, l’album Promeneur (2016) cette fois ajouté au compteur.
«Ondule»
La vie est injuste. Ça, on sait. Le music business est un menteur auprès duquel il est parfois risqué de se frotter. Cela aussi, on a l’a appris. Vingt-deux ans après la publication de «Ondulé», premier single enregistré dans la cave parentale, Mathieu Boogaerts rame encore pour s’arroger une place...