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«L’esclave est considéré comme un objet»

L’auteure a écrit «Bakhita», un roman très fort sur une esclave du Soudan, affranchie et convertie au christianisme en Italie. Passionnant, il vient de recevoir le Prix du Roman Fnac.

22 sept. 2017, 00:16
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Au début, il y avait la lumière et la douceur de sa mère. Puis sa grande sœur a été enlevée, dans la violence et le feu. C’est la première perte. Et à 7 ans, seule à la sortie du village contrairement aux recommandations de sa mère, c’est elle que deux hommes enlèvent. Les violences se succèdent, inimaginables, jusqu’à ce que le consul d’Italie l’amène en Italie, où après un procès retentissant, elle entre dans les ordres. Elle aide les orphelins avec toute l’empathie d’une jeune femme qui a connu la perte de sa mère à 7 ans. Présente au Livre sur les quais à Morges, Véronique Olmi a répondu à nos questions avec passion.

Pourquoi avez-vous écrit «Bakhita»?

Je ne sais pas pourquoi. C’est quelque chose qui s’est imposé quand je suis entrée dans une église et suis tombée sur son portrait et quelques dates biographiques. Le sujet m’a happée....

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