La beauté diaphane du verbe tire quelquefois ses traits de la rigueur et de l’exigence, comme celle qui se dégage du roman de David Bosc, intitulé «La claire fontaine». Un titre en forme de mystère poétique égal à celui planant parfois sur les œuvres issues du Moyen Age.
Le 23 juillet 1873, le peintre Gustave Courbet passe la frontière suisse aux Verrières. Comme ses malheureux prédécesseurs, les Bourbaki, du nom de l’armée française en déroute suite à la débâcle de 1871, Courbet fuit non les Prussiens, mais la Commune de Paris, dont il fut l’un des principaux animateurs. A l’automne de sa vie, Courbet est un immense peintre à la réputation reconnue. Mais son engagement politique – il est à l’origine du déboulonnement de la colonne Vendôme – l’oblige à l’exil à la Tour-de-Peilz.
Sensuelle, colorée, musicale, l’écriture de David Bosc charme et envoûte son lecteur grâce à une faculté...