Il a fallu que Maria de la Paz quitte l’Argentine pour revenir au tango. Depuis dix ans, elle voyage régulièrement entre ces deux horizons: l’enfance du côté du Nouveau Monde où elle a grandi, et sa vie de femme musicienne sur le vieux continent, en Suisse, où elle vit depuis ses 22 ans.
Formée aussi bien au jazz qu’au classique, Maria de la Paz revisite le répertoire d’Astor Piazzolla jeudi
2 février au Théâtre de
Grand-Champ à Gland. Accompagnée de Daniel Perrin (bandonéon), Luis Semeniuk (piano), Jocelyne Rudasigwa (contrebasse), Ignacio Lamas (guitare) et Primasch au violon, elle prêtera sa voix puissante et suave à l’interprétation du légendaire compositeur.
Dans une mise en scène épurée, elle rend grâce à l’univers intime et intense de l’auteur de «Loca Bohemia», «La cumparsita» ou
«Siempre Paris». C’est que dans l’océan des sentiments orageux et des émotions tumultueuses, le tango rappelle la beauté tragique
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