Mathias Enard est de passage ce dimanche à la fondation Jan Michalski pour une rencontre autour de son livre «Boussole», récemment publié aux Editions Actes Sud et auréolé par le prix Goncourt. Un authentique événement littéraire tant cet écrivain marque par son style le paysage actuel des lettres françaises.
S’inscrivant dans les traces d’une auteure comme Maylis de Kerangal, Mathias Enard poursuit dans «Boussole» un travail introspectif, pris dans un souffle épique d’une remarquable précision. Il y raconte l’histoire de Franz Ritter, un musicologue viennois épris d’Orient, qui une nuit d’insomnie, dérive entre songes et souvenirs. Un voyage d’une beauté diaphane et exigeante pour le lecteur. «C’est en partie vrai», explique Jean Kaempfer, professeur honoraire à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, qui sera le modérateur de la rencontre. «Cela dit, je pense que c’est un livre qui mérite que l’on s’accroche à sa lecture...