Ses intérêts vont de la littérature avec Joseph Roth à l’économie avec Karl Polanyi, en passant par Philip Roth et John le Carré, seules concessions à la mode, faites parce qu’il est convaincu que ces écrivains passeront à la postérité. Interview d’un autodidacte passionné.
Comment ce livre est-il né?
Slobodan Despot a créé Antipresse avec Jean-François Fournier, et quand ce dernier l’a quitté, il m’a proposé de faire une chronique hebdomadaire sur les livres. Je n’ai pas hésité beaucoup parce que je trouvais que c’était un exercice intéressant. Au début, c’était difficile. J’utilise la comparaison avec le sport, même si je n’en fais pas. Quand on n’a pas pratiqué depuis longtemps, il faut trouver le bon rythme. Petit à petit, j’ai trouvé un style, une approche.
Quelles étaient vos contraintes?
Les règles que j’avais fixées étaient simples au départ. Je voulais les appeler Cannibale lecteur parce que je trouve que...