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Quand la terreur devient mystique

Les Editions Libretto rééditent un voyage dans la violence, signé Boris Savinkov.

30 oct. 2015, 00:19
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Publié en 1908, «Le Cheval blême, journal d’un terroriste» est probablement l’un des livres les plus étranges jamais publiés sur l’acte de tuer. Comme l’écrit l’excellent traducteur de l’ouvrage, Michel Niqueux, ce livre «est une interrogation sur le deuxième commandement biblique: Tu ne tueras point».

Pierre angulaire de cette réflexion en forme de journal imaginaire d’un terroriste, l’assassinat du grand-duc Serge, perpétré à Moscou le 17 février 1905, et dont l’auteur de l’ouvrage, Boris Savinkov, fut considéré comme le cerveau. Un acte barbare commis au nom de la révolution socialiste. Malgré l’odeur métallique du sang, l’influence du terrorisme russe sur la littérature occidentale a été décisive. C’est ainsi que des auteurs comme Oscar Wilde, Alphonse Daudet ou encore Blaise Cendrars s’en sont directement inspirés.

«Le Cheval blême,», réussit à nous révéler les pensées d’un terroriste confronté en permanence à une réflexion méthodique. «On dit qu’il faut aimer les êtres humains....

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