Philippe Soltermann est un fan invétéré du chanteur français Hubert-Félix Thiéfaine depuis son adolescence. Un amour immodéré que le comédien romand déclame dans un monologue d’une heure quinze où il «paie son ardoise» envers le poète moderne – pas forcément médiatique – qui célèbre cette année 40 ans de chansons. A la mise en scène de «J’arriverai par l’ascenseur de 22h43», soliloque très personnel, le directeur du Théâtre du Crochetan à Monthey, Lorenzo Malaguerra. Interview croisée.
Hubert-Félix Thiéfaine, pourquoi lui et pas un autre?
Philippe Soltermann: Je l’ai découvert à l’âge de 12 ans par un «grand» de 16 ans qui écoutait sa musique. Depuis, il ne m’a plus quitté.
Vous l’avez déjà rencontré?
Non, pas encore. Il est au courant que je fais un spectacle sur lui. L’invitation est partie, peut-être qu’il viendra…
Vous redoutez quelque part ce face-à-face qui pourrait être désillusionnant?
Non, je n’ai pas cette crainte....