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Une histoire des amours enfantines

«Elisa», une petite merveille de Jacques Chauviré, reparaît aux Editions Le temps qu’il fait.

03 mars 2016, 23:45
/ Màj. le 04 mars 2016 à 00:01
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En littérature, il arrive que certaines œuvres en évoquent d’autres. C’est le cas du roman de Jacques Chauviré «Elisa». Son atmosphère rappelle étrangement le film de Bertrand Tavernier, «La vie et rien d’autre». Une histoire d’amour sur fond de fin de Première Guerre mondiale, avec son ambiance terne, grise, qui pourtant distille une cure de jouvence universelle qui porte un nom: l’amour.

Récit à la première personne d’un petit garçon de cinq ans qui tombe amoureux d’Elisa – la jeune bonne chargée de son éducation –, le récit éponyme de Jacques Chauviré est en partie autobiographique. Ce médecin, décédé en 2005 à l’âge de 90 ans, a toujours été obsédé par le poème de Baudelaire «Moesta et Errabunda» et son fameux alexandrin: «Mais le vert paradis des amours enfantines».

Chauviré livre avec «Elisa» cette petite musique propre à l’enfance, ce regard rempli de gravité qui fait perdre aux adultes leur...

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