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Vingt ans après la nuit d’horreur

Le photographe français Adrien Selbert a capturé des clichés nocturnes de la ville de Srebrenica. Vernissage ce samedi à la galerie Focale.

19 avr. 2017, 23:00
/ Màj. le 20 avr. 2017 à 00:01
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alexandre caporal

info@lacote.ch

Le 11 juillet 1995, l’armée serbe attaque l’enclave musulmane de Srebrenica. Près de 8000 hommes sont tués. Vingt ans après ce qui demeure le plus grand massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la ville de Bosnie semble figée dans l’obscurité de son histoire. Tout comme sa jeune génération, celle qui a l’âge du génocide, prisonnière du temps indéfinissable de l’après-guerre. Ce sont ces vingtenaires qu’Adrien Selbert a photographiés pour son projet «Srebrenica, nuit à nuit». La série de clichés, publiée dans un recueil, sera exposée à la galerie Focale de Nyon dès samedi.

Mélancolie permanente

«Je ne voulais pas choisir des survivants, mais des gens nés dans le climat d’après-guerre, explique le photographe-réalisateur. Montrer l’injustice perçue par la jeunesse d’une ville marquée à jamais par son histoire et par la barbarie.» A Srebrenica, l’horreur est autant gravée dans le décor et le paysage que...

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