Antoine guenot
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En ce mardi matin, attablée dans un café nyonnais, Nalini Menamkat affiche un calme olympien. Pas l’ombre d’un tressaillement dans ses grands yeux bruns. Dans quelques heures pourtant se jouera à Genève, au Théâtre du Galpon, la première de sa pièce «Amour, Foi, Espérance». Un texte de l’auteur austro-hongrois Ödön von Horvath (1901-1938) qu’elle a adapté pour sa propre troupe, la Cie d’Un Instant. Mais, visiblement, l’aboutissement de ce travail de longue haleine réjouit la jeune trentenaire plus qu’il ne l’inquiète.
«A présent, le texte appartient aux comédiens, explique-t-elle. Je suis obligée de lâcher prise, ce qui n’est pas toujours facile. Mais en l’occurrence, je suis entourée d’une équipe extrêmement professionnelle. Je sens que le projet est mûr.»
Premiers pas
Cela fait maintenant une petite décennie que cette enfant de Rolle, désormais établie à Perroy, trace sa route dans le théâtre professionnel romand. Notamment...