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Chloé Falcy se saisit de la plume pour raconter l’exil

La jeune femme, qui a grandi à Gimel, vient de signer un premier roman remarquable. Rencontre avec une auteure de talent.

10 nov. 2017, 00:59
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DANIEL BUJARD

info@lacote.ch

Il y a de beaux et de bons romans. Celui que vient de publier Chloé Falcy réunit les deux qualités. «Balkis», un premier ouvrage qui vient d’être auréolé du prix littéraire du Chênois, est de ces objets absolus qui volent à la beauté ce qu’elle a de plus sauvage, de libre. Balkis: un nom d’emprunt, celui d’une jeune femme issue de la diaspora irakienne, venant en Suisse dans les années 1950, pour un stage de langue. Sortie de sa culture et de ses conventions sociales, la jeune femme découvre l’Occident et son aspiration à l’émancipation. Un choc auquel son entourage n’est pas prêt à répondre favorablement. Un sujet original mais loin d’être hors de propos, surtout au vu de l’actualité. «Je me suis inspirée de ma grand-mère, dont j’ai appris tout à fait par hasard, lorsque j’étais enfant, qu’elle est d’origine irakienne», glisse l’auteure.

L’aspect trompeur de...

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