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Greenaway ou l’impossible réalité

Le festival honore ce soir celui qui signa, en 1982, «Meurtre dans un jardin anglais».

17 avr. 2016, 23:39 / Màj. le 18 avr. 2016 à 00:01
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antoine guenot

aguenot@lacote.ch

Après le Suisse Barbet Schroeder, l’an dernier, c’est au tour du Britannique Peter Greenaway d’être sacré Maître du réel. Ce soir, à 20h30, le réalisateur et plasticien gallois,tout juste 74 printemps, recevra la plus haute distinction du festival au Théâtre de Marens. L’occasion de se pencher sur cette figure incontournable du cinéma, désormais établie à Amsterdam, qui marque de son empreinte la 47e édition de Visions du réel. Mais aussi le début de saison de la Cinémathèque suisse puisqu’elle lui consacre, jusqu’au 30 avril, une belle rétrospective.

Commençons par souligner cette contradiction: le nouveau Maître du réel ne croit pas au réel. Ou du moins à la possibilité de saisir la réalité par le documentaire. «La notion même de documentaire m’a désenchanté et j’ai abouti à la conclusion qu’il n’y a pas de réalité possible, qu’il s’agit d’une construction née des conventions cinématographiques», confiait-il récemment...

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