maxime maillard
info@lacote.ch
Il nous reçoit dans son atelier perché au-dessus de l’école Montessori, à Vich. Une ancienne grange isolée à la va-vite occupée depuis 2003, où domine l’odeur du bois que Petr Beranek utilise pour ses toiles et ses cadres. En cet automne radieux, l’artiste originaire de Prague semble être sur tous les fronts. Il vient de vernir à Bâle, s’en revient de l’«Openart» de Roveredo (Grisons) et s’apprête à rejoindre Fribourg pour un autre vernissage dans la galerie de l’Hôtel de Ville. Le tout au volant de son utilitaire rouge cabossé et rouillé. «J’aime me déplacer; je fais 30 000 km par an.»
Ajoutez à cela Berne où vit sa copine éditrice, Zurich, Bonn, Prague ou Hambourg, et vous obtenez la géographie personnelle d’un artiste arpenteur. A l’aise aussi bien dans l’autopromotion que dans l’exploration des supports et techniques. A ce propos, rien ne sert de...