alexandre caporal
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Genève? Un point d’ancrage pour Tobias Richter, même s’il réside aujourd’hui sur les hauts de Rolle. La ville du bout du lac a vu naître sa carrière de metteur en scène. Et c’est là qu’il est retourné, après une longue parenthèse en Allemagne, pour y exercer ses dernières années en tant que directeur général du Grand Théâtre. C’est d’ailleurs au sein de cette institution que tout a commencé: «J’étudiais la philosophie à l’Université, quand le Grand Théâtre de Genève m’a proposé une petite place en 1972. Un cahier des charges très modeste», raconte celui qui y a fait ses débuts comme régisseur et assistant metteur en scène. Une première approche d’un métier dont il rêvait depuis les bancs de l’école: «Je commençais à tracer ma propre route, à confirmer mon désir de travailler dans l’opéra.»
Un père musicien
S’il est rare que l’on...