Alexandre Caporal
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Lorsque Marianne Gay nous avait dit qu’elle viendrait accompagnée de son accordéon à notre rendez-vous, on ne se doutait pas qu’elle serait également vêtue d’un habit traditionnel folklorique. Et qu’elle arborerait des bijoux à l’effigie de la fleur de haute montagne, jusque sur la monture de ses lunettes. «Je suis Madame Edelweiss, lance-t-elle. Il y en a partout chez moi. Et sur moi. J’adore cette fleur. Elle symbolise la musique populaire suisse.»
A l’Hostellerie du XVIe siècle, à Nyon, cette habitante de Crans-près-Céligny est reçue comme à la maison. Il faut dire que depuis qu’elle s’est installée dans la région il y a quarante ans, Marianne n’a cessé de s’investir dans la vie locale du district. A commencer par les «stubete», des soirées-concerts regroupant plusieurs accordéonistes qu’elle organise plusieurs fois par année dans ledit restaurant.
Nouvelle responsabilité
Fascinée par l’accordéon et par le yodel depuis aussi longtemps...