Antoine guenot
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«Fini la chasse à la promotion, fini les revenus confortables, fini l’ennui.» Alors que d’autres, à l’aube de la trentaine, optent pour la sécurité d’une «vraie» carrière et le confort qui va avec, Lolvé Tillmanns a tourné le dos à son job de cadre pour se consacrer à l’écriture. C’était il y a cinq ans. Et bien lui en a pris.
Elle a depuis publié trois fictions, raflé le Prix Eve de l’Académie romande pour son petit dernier («Rosa», paru en 2015) et vient tout juste de décrocher la résidence artistique mise au concours par la Ville de Nyon. Soit un séjour de six mois à Buenos Aires avec bourse de 12 000 francs et atelier à disposition. Ce qui lui permettra de se concentrer sur l’écriture de son nouveau roman dont l’action se déroulera...en Turquie. Mais l’auteure de 33 ans l’affirme: écrire sur ce...