«Je ne dirais pas que c’est un honneur, mais c’est une responsabilité que j’accepte avec joie». Membre, depuis 2016, du conseil de paroisse, Laurent Theys supervise le chantier des réfections intérieures et extérieures de l’église catholique.
A ce titre, il se plaît à faire découvrir au visiteur l’architecture et le mobilier de l’édifice néogothique de la rue Louis-de-Savoie, bâti par l’architecte Henri Perregaux et aujourd’hui en instance de classement par le canton.
Un gamin qui joue dans les ruines d’Avenches
S’il loue le maintien des stalles de bois d’allure monastique du chœur, il regrette, au passage, la suppression d’éléments du décor, dont une fresque du peintre morgien Gaston Faravel, sacrifiée sur l’autel de la rénovation radicale de 1968. Un avis exprimé en connaisseur. Féru d’histoire, Laurent Theys a potassé, en effet, le passé du sanctuaire, consacré en 1844, en pleine époque de renaissance du catholicisme vaudois, et mis à...