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«Un film animalier, c’est comme une chasse»

Le documentariste morgien Vincent Chabloz a remporté cette semaine le prix Paul Géroudet du Festival de Ménigoute grâce à son film «Premières loges».

03 nov. 2017, 00:16 / Màj. le 03 nov. 2017 à 15:48
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Il en faut de la patience pour capturer des images d’animaux sauvages. Camouflé dans des habits aux couleurs de la forêt, Vincent Chabloz peut attendre des heures, voire des jours, pour trouver l’animal qu’il cherche et réussir à s’en approcher d’assez près. «Il faut être persévérant, mais surtout un peu taré», rigole le Morgien. Avant tout, il faut être passionné.

Autodidacte, le réalisateur est d’abord un grand amoureux de la nature. S’il se considère plus naturaliste que cinéaste, c’est que le tournage d’un documentaire animalier nécessite une longue période de repérages et une très bonne connaissance de l’animal que l’on veut filmer. Lorsqu’il est à l’affût ou à l’approche, l’homme de 49 ans tente de se faire oublier. «C’est comme une chasse. On ne tue pas l’animal, on a une caméra à la place du fusil, mais on veut capturer des images, ramener quelque chose. C’est un jeu.»

Grand solitaire...

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