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Véronique Timmermans: la culture de la nostalgie

L’écrivaine vient de remporter le prix de la Fondation Bataillard. Rencontre avec une auteure habitée par le secret et le souvenir.

01 juin 2017, 23:37
/ Màj. le 02 juin 2017 à 00:01
Nyon, mercredi 24 mai 2017, portrait de Véronique Zimmermann, écrivaine, réalisé dans le cadre d'un article de Daniel Bujard, photos Cédric Sandoz

daniel bujard

info@lacote.ch

Son regard brillant perce l’azur bleuté d’un ciel immaculé. Lentement, le visage de Véronique Timmermans se détend et un sourire courtois éclaire sa personne. Quelque chose d’indéfinissable entoure son expression, comme une peinture de Brueghel. Un hasard? Certainement pas, puisque c’est en Flandre que Véronique Timmermans puise ses racines parentales. Avant de venir s’installer sur La Côte, à Saint-Livres plus exactement, la romancière a bourlingué, aux Etats-Unis notamment. «Je suis née à Genève mais j’ai grandi au pied du Mont Ventoux, en Provence, dans un milieu intellectuel. Mon père était professeur de philosophie à Avignon et ma mère était artiste», précise cette femme née en 1967, mariée avec un anglophone avec qui elle a fondé une famille. «Beaucoup de livres peuplaient ma maison, je garde des souvenirs merveilleux de ma jeunesse, des interminables conversations d’été avec mon père. Je suis née et j’ai grandi dans la...

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