Une entreprise polonaise a été condamnée par le Tribunal des prud’hommes de Genève pour avoir sous-payé ses employés détachés qu’elle faisait travailler sur un chantier des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Les ouvriers touchaient 8 euros de l’heure.
Le syndicat Unia, qui a soutenu ces travailleurs, a pris acte de ce jugement, hier, avec satisfaction. Pour arriver à ce résultat, il a fallu près de cinq ans de procédure. Mais le combat n’est pas terminé. Les ouvriers devront encore batailler des années avant d’espérer récupérer les arriérés de salaires qui leur sont dus.
Selon les avocats d’Unia, cette lenteur pour exécuter le jugement est liée au fait que les travailleurs étaient employés par une société polonaise qui ne semble pas avoir d’existence. Il s’agit d’une sorte d’entreprise fantôme qu’il n’a pas été possible de joindre et qui ne répond pas aux courriers, a relevé Caroline Renold.
Trois législations
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