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Entre santé et enjeu de sécurité publique

Huit villes ont leur local d’injection. Mais la Romandie est à la traîne.

08 juin 2017, 00:08
drogu

sophie dupont avec Selver Kabacalman - le courrier

info@lacote.ch

Après un rejet populaire en 2007, l’espace de consommation contrôlée convainc cette fois une majorité des élus lausannois, même à droite. La capitale vaudoise pourrait devenir la huitième ville suisse à avoir son «local d’injection», plus de trente ans après Berne et quinze ans après Genève, unique ville exclusivement romande à avoir franchi le pas.

Pourquoi la Suisse romande accuse-t-elle un tel retard? Selon Jean-Félix Savary, secrétaire général du Groupement romand d’études des addictions (GREA), les projets d’outre-Sarine sont nés de la volonté de résoudre un problème de sécurité en mettant fin aux scènes ouvertes de consommation. «En Suisse romande, l’espace de consommation est présenté comme un projet de santé publique, comme un moyen d’offrir des prestations», note-t-il. Avec pour conséquence un plus fort rejet politique.

Différents modèles

Les modèles sont donc différents. A Genève, une permanence médicale gratuite accompagne...

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