sophie dupont - le courrier
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En janvier prochain, les curatelles forcées n’existeront plus. C’est la fin d’une exception vaudoise, qui obligeait tout citoyen sollicité à prendre en charge les affaires administratives d’une personne dans l’incapacité de défendre ses intérêts.
Les 5000 curateurs actuels auront le choix de continuer ou non leur engagement. Aujourd’hui, environ 70% des curateurs sont privés contre 30% de professionnels. La réforme de l’Etat vise un 50/50 d’ici à 2020: la moitié des curatelles sera prise en charge par des professionnels – majoritairement par l’Office des curatelles et tutelles professionnelles (OCTP) – l’autre moitié par les proches et des volontaires.
«Il faut susciter l’envie de la population pour cet acte de solidarité. Aujourd’hui, la mission du curateur n’a pas une bonne image», note Béatrice Métraux, cheffe du département des institutions. Pour attirer de nouveaux curateurs et garder les anciens, l’Etat valorise la fonction avec une...