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L’aéroport de Genève cherche à concilier développement économique et maîtrise de son empreinte environnementale. Ce credo, les responsables de l’établissement l’ont répété vendredi devant la presse, lors de la présentation du rapport 2016 de développement durable.
«Nous sommes un aéroport en croissance», a rappelé André Schneider, le directeur général de Genève Aéroport. Le développement du trafic aérien n’est pas remis en question et Cointrin veut demeurer compétitif. Le but est de trouver un équilibre entre cette croissance et l’impact environnemental des activités aéroportuaires.
Des mesures sont prises dans divers domaines pour parvenir à résoudre l’équation. La taxe d’atterrissage est désormais modulée par rapport au bruit des avions. Les appareils plus silencieux paient moins. Les compagnies sont ainsi incitées à renouveler leur flotte. Les nouveaux avions consomment aussi moins de kérosène.
Halle insonorisée
Toujours dans un souci de réduire les nuisances sonores, l’aéroport a fait construire un hangar...