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Haro sur le travail au noir

Le canton a lancé hier sa campagne pour lutter contre l’embauche de salariés non déclarés. Les employeurs risquent d’être poursuivis pénalement.

10 avr. 2017, 23:26
/ Màj. le 11 avr. 2017 à 00:01
Le bus de couleur noir avec les slogans "Le travail au noir, ca se paie cash" et "stoptravailaunoir.ch" est stationne sur la place de Neuve, lors du lancement de la campagne d'information et de sensibilisation:Ê"Le travail au noir, ca se paie cash", ce lundi 10 avril 2017 a Geneve. La campagne d'information et de sensibilisation contre le travail au noir et la sous-enchere salariale, est l'un des piliers essentiels au deploiement de l'operation Papyrus a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SUISSE CAMPAGNE TRAVAIL NOIR

ats

info@lacote.ch

Genève lance sa campagne contre le travail au noir et le dumping salarial. L’action s’inscrit dans le cadre de l’opération Papyrus de régularisation des sans-papiers. Les employeurs peu scrupuleux risquent des poursuites pénales.

«La dénonciation pénale sera systématique en cas d’abus manifeste», a déclaré hier le conseiller d’Etat Pierre Maudet, chargé de l’économie. Les employeurs en conformité avec les conditions de travail, les salaires et les cotisations sociales ne seront, en revanche, pas poursuivis pour l’engagement d’une personne sans statut légal.

Le magistrat relève qu’il existe toute une série de cas entre ces deux extrêmes. Une étude est en cours pour déterminer quand le champ pénal sera applicable pour les employeurs, les employés illégaux n’étant pas menacés. «Pour certains, la mise en conformité sera douloureuse. Il n’y aura pas d’amnistie, c’est une question de justice sociale», a souligné Pierre Maudet.

Pour une concurrence loyale

Outre le...

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