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«Je lui ai dit que nous allions mourir»

Le Tribunal a entendu durant toute la journée les explications de Claude D., qui se mure dans sa froideur.

09 mars 2016, 06:35
GERICHTSZEICHNUNG --- Un dessin montre l'accuse Claude D. a cote de son avocate Yael Hayat, gauche, lors de la premiere audience au Tribunal criminel cantonal d'arrondissement du Nord Vaudois et de la Broye ce lundi 7 mars 2016 a la salle d'audience cantonale de l'Ordre judiciaire vaudois a Renens. (KEYSTONE/Frederic Bott).. SUISSE PROCES MARIE CLAUDE D.

ats

info@lacote.ch

Au deuxième jour de son procès, Claude D. a raconté mardi comment il avait tué Marie et affirmé qu’il avait prévu de se supprimer après coup. L’inspecteur principal a décrit l’accusé comme un être «d’une froideur extrême» et totalement dépourvu d’émotions.

Le Tribunal de la Broye, qui siège à Renens, a consacré la journée entière à l’interrogatoire de Claude D. Au cours de très longues minutes, l’accusé a pu démontrer son obsession du détail et des infinies controverses sur des éléments complètement annexes à la cause.

«Je suis maniaque, ça peut devenir un défaut de toujours vouloir tendre à la perfection. Oui, ça peut être pesant», a expliqué Claude D. Par d’autres remarques, il a souligné son besoin de tout contrôler, la position de chaque objet dans son appartement, par exemple.

Se suicider après

Ce mode de fonctionnement est aussi ressorti lors de la longue évocation des...

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