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Mis sévèrement en cause par un rapport de la Cour des comptes, le directeur de la Fondation des immeubles pour les organisations internationales (Fipoi) François Reinhard contre-attaque mercredi dans une interview accordée à la «Tribune de Genève». Il estime avoir joué le rôle de fusible dans ce dossier.
«La lecture du rapport de la Cour des comptes m’a stupéfait, son contenu s’apparentant davantage à un réquisitoire qu’à un audit», a relevé François Reinhard. Il admet que la gouvernance de la Fipoi peut être améliorée, mais il estime que les attaques personnelles qui l’ont visé «sont diffamatoires».
Selon lui, la moitié des constats de la Cour des comptes «sont faux ou largement inexacts et pour la plupart teintés d’interprétations subjectives colportant bruits de couloir et ragots.» Le haut fonctionnaire ne craint pas de se retrouver sous le coup d’une enquête pénale.
Gare à la diffamation
«Je peux comprendre que...