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L’expulsion vers l’Italie d’un réfugié érythréen, vivant avec sa femme et ses deux fillettes dans un foyer à Anières, a fait des vagues au bout du lac. Le conseiller d’Etat Pierre Maudet, en charge de la Sécurité, estime avoir tout fait dans les règles.
Dans un arrêt du 4 janvier, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a confirmé le renvoi du père de famille qui avait déjà obtenu l’asile en Italie en 2009, mais qui avait rejoint sa famille en 2014 en Suisse, où elle a obtenu le statut de réfugiée. La décision du TAF était «définitive et exécutoire», explique le magistrat libéral-radical hier dans un entretien à la «Tribune de Genève» et «24 Heures».
S’il ne «commente pas de cas particuliers», le conseiller d’Etat entend rectifier «la présentation partiale et partielle des faits». Le départ «s’est passé sans heurt». «La dimension de contrainte est...