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Le canton, qui devra faire face à une forte augmentation de la population âgée, mise sur des voies alternatives pour éviter les hospitalisations et les entrées en EMS.
«Ces voies alternatives permettront de maintenir les hausses des besoins, mais pas de les faire baisser», a relevé Mauro Poggia. Le chef du Département de la santé (DEAS) a d’emblée souligné que le vieillissement de la population se trouvait au centre des préoccupations sanitaires du canton.
Quel que soit le scénario démographique retenu, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans augmente quatre fois plus vite que la population en général, a-t-il précisé. Cette hausse va de pair avec celle des maladies chroniques. Le système de santé genevois devra s’adapter pour prendre en compte ces contraintes.
Des unités d’accueil temporaires
Le renforcement des mesures de maintien à domicile fait partie des priorités de la planification 2016-2019. Selon les...