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Elle les accuse de ne pas l’avoir prévenue des dangers pour le fœtus de la prise de l’antiépileptique Dépakine lors de ses grossesses. Il s’agit de la première plainte pénale déposée en Suisse dans le cadre du scandale sanitaire de la Dépakine, a indiqué dimanche à l’ats Jessica Jaccoud, avocate de la plaignante. Elle confirmait une information du «Matin Dimanche».
La plainte pour lésions corporelles graves touche le Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv) qui a assuré le suivi gynécologique de la grossesse, les médecins de la victime et l’hôpital Riviera-Chablais où elle a accouché. Elle vise également la filiale à Vernier (GE) de Sanofi, la pharma française qui commercialise le médicament.
Dès l’adolescence
«Ma cliente prend de la Dépakine depuis l’adolescence. Ses deux enfants nés en 2002 et 2004 souffrent de graves troubles cognitifs et autistiques et sont scolarisés dans un établissement spécialisé», souligne l’avocate. «Aucun pédiatre,...