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La gauche veut sauver les meubles

Les députés débattent aujourd’hui des arrestations au SPOP, point central de «l’exception vaudoise».

06 mars 2017, 23:20
/ Màj. le 07 mars 2017 à 00:01
Des personnes defilent devant l'eglise St-Laurent lors d'une manifestation contre les durcissements de la Loi Vaudoise d'application de la Loi sur les etrangers (LVLEtr) ce lundi 6 mars 2017 a Lausanne. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SUISSE MANIF LOI ETRANGER

sophie dupont - le courrier

info@lacote.ch

Dans le débat fleuve de l’application vaudoise de la loi sur les étrangers, la gauche a perdu jusqu’à maintenant sur toute la ligne. L’administration pourra ordonner des mesures de contrainte en vue d’un renvoi à la place de la justice. Aujourd’hui, les députés débattent du fameux article 28, qui interdit les arrestations au Service de la population (SPOP), là où l’aide d’urgence est distribuée.

Le PLR a déposé un amendement en commission, qui prévoit une exception pour les étrangers menacés de renvoi par la procédure Dublin. Si le plénum le suit, une personne frappée de non entrée en matière aura le choix entre se rendre au SPOP au risque d’être arrêtée, ou renoncer à ses prestations. Pour la gauche, ce système poussera de nombreuses personnes dans la clandestinité.

Amendement dans la balance

En coulisses, certains insinuent que le gouvernement pourrait retirer son projet de...

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