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Le dilemme de l’internement à vie

Le procès de Fabrice A. devant le Tribunal criminel de Genève s’est terminé vendredi. Verdict mercredi prochain.

21 mai 2017, 23:22
/ Màj. le 22 mai 2017 à 00:01
Me Yann Arnold, gauche, et Me Leonardo Castro, droite, les avocats de Fabrice A., reviennent au palais de justice apres une suspension d'audience, lors de l'ouverture du nouveau proces de Fabrice A., meurtrier presume d'Adeline devant le Tribunal criminel, ce lundi 15 mai 2017 a Geneve. Le deuxieme proces de Fabrice A., meurtrier presume de la sociotherapeute Adeline, s'ouvre lundi matin a Geneve. Les juges devront faire table rase des premieres audiences, soudainement interrompues il y a huit mois. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SUISSE PROCES ASSASSIN ADELINE GENEVE

ats

info@lacote.ch

Les juges devront trancher la question de l’internement à vie du meurtrier d’Adeline. Une mesure qu’a requise jeudi le Ministère public.

Vendredi, Yann Arnold, l’avocat de Fabrice A., a tenté de démontrer l’inutilité d’une telle sanction. A ses yeux, un internement classique suffit à écarter le danger que représente Fabrice A. pour la société et à prévenir le risque de récidive. L’internement à vie, en revanche, est une «perpétuité perpétuelle», a-t-il plaidé.

Cette mesure suprême, voulue par la population suisse, est contraire à deux dispositions de la Cour européenne des droits de l’Homme, car elle ne prévoit pas de réexamen automatique et périodique de l’interné, a poursuivi l’avocat. Les experts psychiatres qui se sont penchés sur le cas de Fabrice A. ne l’ont pas préconisée non plus.

M.Arnold concède que le tableau présenté par Fabrice A. est «assurément sombre». L’accusé se sait malsain et il est difficile de...

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