Le professeur Osman Ratib, médecin-chef du service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a donné sa démission après 30 ans passés dans l’institution. En cause: le manque de soutien financier pour certains projets novateurs.
«Le changement de direction et les difficultés budgétaires ont rendu le développement de certains projets difficile», indique le spécialiste de médecine nucléaire dans un entretien à La «Tribune de Genève» publié mercredi. Selon lui, la vive compétition avec le privé incite à ramener de l’argent. «Dans ce contexte, un projet novateur mais pas forcément lucratif est vu comme un luxe inutile», dit-il.
Pour le professeur Ratib, un hôpital universitaire doit explorer des voies que le privé n’empruntera pas. Or les HUG dépensent beaucoup d’argent pour des prestations de base au détriment de l’innovation, déplore-t-il. Reste que les HUG pourraient le soutenir dans ses activités auprès du futur Hôpital...