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Les psys réservent leur pronostic

Le procès du meurtrier d’Adeline s’est poursuivi hier. Les experts estiment que le risque de récidive à long terme est impossible à déterminer.

16 mai 2017, 22:53
/ Màj. le 17 mai 2017 à 00:01
GERICHTSZEICHNUNG - Un dessin montre Fabrice A., meurtrier presume d'Adeline, centre, sur le banc des accuses entoure d'un policier et de son avocat Me Leonardo Castro, gauche, dans la salle d'audience du palais de justice lors de l'ouverture de son nouveau proces devant le Tribunal criminel, ce lundi, 15 mai 2017, a Geneve. Le deuxieme proces de Fabrice A., meurtrier presume de la sociotherapeute Adeline, s'ouvre ce lundi matin a Geneve. Les juges devront faire table rase des premieres audiences, soudainement interrompues il y a huit mois. (KEYSTONE/Frederic Bott) SUISSE PROCES ASSASSIN ADELINE GENEVE

ats

info@lacote.ch

Hier, au deuxième jour du procès de Fabrice A. à Genève, les experts psychiatres ont refusé de poser un pronostic à vie à l’égard du meurtrier présumé d’Adeline. Le prévenu, qui présente un trouble de la personnalité psychopatico-perverse, n’est toutefois pas un malade mental.

Le risque de récidive est très important à court terme, très difficile à évaluer à moyen terme, et impossible à déterminer à long terme, ont relevé Pierre Lamothe et Daniel Zagury, les deux spécialistes français, devant le Tribunal criminel. Ils ont conclu à une responsabilité pleine et entière de Fabrice A.

Mais «il n’y a pas d’élément clinique pour dire qu’il n’évoluera jamais», a ajouté Pierre Lamothe, qui a vu des gens guérir de manière bizarre. Si un internement à vie est prononcé, ces conclusions pourraient peser lourd en dernière instance. En effet, la loi exige deux expertises concluant que le prévenu est...

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