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Hier, au deuxième jour du procès de Fabrice A. à Genève, les experts psychiatres ont refusé de poser un pronostic à vie à l’égard du meurtrier présumé d’Adeline. Le prévenu, qui présente un trouble de la personnalité psychopatico-perverse, n’est toutefois pas un malade mental.
Le risque de récidive est très important à court terme, très difficile à évaluer à moyen terme, et impossible à déterminer à long terme, ont relevé Pierre Lamothe et Daniel Zagury, les deux spécialistes français, devant le Tribunal criminel. Ils ont conclu à une responsabilité pleine et entière de Fabrice A.
Mais «il n’y a pas d’élément clinique pour dire qu’il n’évoluera jamais», a ajouté Pierre Lamothe, qui a vu des gens guérir de manière bizarre. Si un internement à vie est prononcé, ces conclusions pourraient peser lourd en dernière instance. En effet, la loi exige deux expertises concluant que le prévenu est...