Ce texte a été combattu via un référendum par les milieux immobiliers qui dénoncent une bureaucratie excessive et des atteintes à la propriété.
Après un processus long et laborieux de plus de dix ans, le Grand Conseil a fini par adopter en mai 2016 un compromis sur le logement: la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL), acceptée par quasi toutes les forces politiques. Des opposants emmenés par la Chambre vaudoise immobilière ont cependant fait aboutir un référendum.
Pour les partisans de la LPPPL, issus des rangs de l’Asloca, du camp rose-vert et du centre, la loi doit permettre au canton de sortir d’une pénurie inacceptable qui dure depuis près de vingt ans. Elle vise en premier lieu la classe moyenne qui doit pouvoir trouver des appartements à des prix abordables. Laisser ce marché à la seule économie privée s’est soldé par un échec pour la...