Le collectif Solidarité Tattes dénonce un nouveau cas de renvoi inhumain d’un requérant d’asile. Un Erythréen de 29 ans a été expulsé mercredi vers l’Italie, alors qu’il souffre de syndrome de stress posttraumatique et qu’il bénéficiait du soutien de son frère à Genève.
Victime de torture
«Les raisons familiales, mais également médicales auraient permis à un Conseil d’Etat plus soucieux des droits humains de ne pas exécuter machinalement ce renvoi», a déclaré Massimo Usel, au nom de Solidarité Tattes.
Cet Erythréen a fui son pays en 2012, après avoir passé trois ans dans une prison militaire où il a été torturé. Il a débarqué en 2015 en Sicile, d’où il a été envoyé à Milan, où il n’a pas déposé de demande d’asile. Il a ensuite retrouvé son frère qui vit depuis 2008 à Genève. Il était suivi par la Consultation pour victimes de torture et de guerre.