De nouveaux visages et de nouvelles voix donnent un contour à la gauche radicale. Le mouvement Solidarités, surtout, s’est profilé sur les dossiers chauds du canton, notamment les soins dentaires ou l’affaire Broulis récemment. «Un poids plume qui crie fort», titrait il y a deux semaines le quotidien «24 heures».
Dans l’arène politique, le parti a pris le pas sur le Parti ouvrier populaire (POP), en manque de relève. Mais parmi les voix qui crient fort, on n’entend que des hommes. Le secrétaire général Pierre Conscience et le député Hadrien Buclin ont pris l’espace laissé par Jean-Michel Dolivo, qui passe sa dernière législature sur les bancs du Parlement vaudois. Au Grand Conseil, plus aucune élue ne siège sous les couleurs d’Ensemble à Gauche depuis l’année dernière.
Les militantes de Solidarités, si elles sont présentes dans l’activisme citoyen, dans l’organisation de manifestations, sont invisibles sur le terrain politique. «Les rapports...