marie-christine fert
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Pour Jérôme Coquoz, directeur des douanes de Romandie, le trafic de cigarettes relève de la criminalité économique et est mis en place par des réseaux mafieux. Hier, lors du traditionnel bilan de l’administration fédérale des douanes de ce secteur et du Corps des gardes-frontière de Genève, le fond de la salle était occupé par des centaines de cartouches et de paquets de cigarettes. Une reconstitution impressionnante, qui, pourtant, ne représentait qu’une partie des importations illégales. Au total, 71 personnes ont été interceptées contre 17 en 2014. A chaque passage, elles transportaient entre 80 et 180 cartouches dissimulées dans des valises. Au total, 3500 cartouches, d’un poids total de 900 kg, ont été récupérées. Les trafiquants viennent d’Europe de l’Est ou d’Afrique de l’Ouest. Ils transitent par la Suisse pour ensuite se rendre vers la France ou l’Espagne, espérant que les douaniers dans ces pays seront moins méfiants...