MArio togni - le courrier
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Retour à la case départ. Jeudi passé, les dizaines de migrants occupant l’ex-halle Heineken, à Renens, quittaient leur abri hivernal à l’échéance du contrat conclu avec les Transports publics lausannois (TL), non reconduit. Pour aller où? Une partie d’entre eux ont repris leurs quartiers dans le jardin du Sleep-In, où toute l’histoire avait commencé l’été passé. Déjà, la pression monte sur la structure d’accueil pour sans-abris, alors que les autorités ne veulent pas d’un nouveau campement.
«Dès le jour de la fermeture de l’ancienne halle Heineken, il y avait du monde au jardin», relève Violaine Freléchox, membre de l’association du Sleep-In, dont le bâtiment est situé sur la commune de Renens mais sur un terrain appartenant à Lausanne. «Puis c’est allé en augmentant.» Selon elle, le nombre des migrants campant dans le jardin, malgré les barrières qui en entravent l’accès, oscille entre 15...