Les manifestants se sont rassemblés jeudi devant les locaux de l’éditeur, près du pont Bessières à Lausanne. «Ce n’est pas une cérémonie des adieux, mais une cérémonie de redépart», a lancé Michel Danthe, président de la société des rédacteurs et du personnel. «C’est la disparition annoncée, mais non encore réalisée, de L’Hebdo et une restructuration massive du Temps.»
Presse diversifiée
Le journaliste veut croire à une solution pour l’avenir. «Nous nous battons pour que Ringier n’exclue pas de céder le titre à des personnes qui seraient intéressées à le reprendre», a-t-il expliqué. Rien de concret à ce stade, mais des «gens, dont des industriels, sont susceptibles de se réunir autour d’une table», dit-il en aparté.
Ce sont surtout des journalistes qui sont venus témoigner de leur solidarité et de la nécessité d’une presse diversifiée. Plus quelques soutiens du monde politique, comme le président du gouvernement Pierre-Yves Maillard, le conseiller d’Etat...