Plus d’une centaine d’employés du groupe américain Thermo Fisher ont débrayé hier à Ecublens. Ils s’opposent à la délocalisation partielle de l’usine en Tchéquie, qui entraînera 106 suppressions de postes sur 165. La mobilisation sera reconduite aujourd’hui.
Les négociations avec la direction n’ont pas abouti hier après-midi, a déclaré Abdou Landry, secrétaire syndical chez Unia Vaud. A la suite de cet échec, le personnel a décidé de reconduire sa mobilisation aujourd’hui.
Transmises à la direction, les revendications du personnel portaient sur trois points: le retrait du projet de restructuration, l’intégration d’Unia à la procédure de consultation, ce qui est pour l’heure refusé par la direction. Les salariés ont également exigé qu’un interlocuteur doté d’un réel pouvoir de décision soit nommé pour les discussions.
Unia relève par ailleurs que l’entreprise a donné un délai de consultations de quinze jours, ce qui est bien trop court pour que le personnel ait le...