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Un «oui» sans enthousiasme à la modification du «Notre Père»

L’organe délibérant de l’Eglise réformée a accepté de remplacer une partie de la 6e demande du «Notre Père». L’œcuménisme a primé sur la théologie.

07 nov. 2017, 23:15
/ Màj. le 08 nov. 2017 à 00:01
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Joël Burri - PROTESTINFO

info@lacote.ch

Réunis les 3 et 4 novembre dans la salle du Grand Conseil à Lausanne, les délégués de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) étaient appelés à se prononcer sur une modification du «Notre Père».

Initiée par la Conférence des évêques de France, la démarche vise à remplacer «Ne nous soumets pas à la tentation» par «ne nous laisse pas entrer en tentation» dans la prière commune à tous les chrétiens et pour la version prononcée par l’assemblée.

Malentendu

«Tout mon être théologique se révolte contre cette modification, mais je vous invite à l’accepter par pur pragmatisme», a résumé la pasteure Florence Clerc Aegerter devant le synode, organe délibérant de l’EERV.

Le texte de cette prière se trouve au chapitre 6 de l’évangile de Matthieu et la traduction actuellement prononcée par les fidèles a été adoptée par de nombreuses Eglises francophones en 1966. «Nous...

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