didier sandoz
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Il y aura un vide ou tout au moins un manque au cœur du marché de Nyon à partir de Noël. Au coin de la rue de la Gare et de la rue du Collège, les chalands ne trouveront plus le riche choix de légumes produits à Gingins, à proximité ou plus loin, proposés par la famille Weber.
Karin et Jean, les parents de ce dernier, ainsi que les trois filles, renoncent, dès le 19 décembre, à l’activité de maraîchers et à la vente directe, tant sur les marchés de Nyon et de Gland que dans l’échoppe fonctionnelle et très courue les vendredis après-midi dans leur ferme du Château-Blanc, à Gingins.
Une famille de «crocheurs»
La famille Weber n’a pas été épargnée ces dernières décennies, elle qui a vu sa ferme par deux fois la proie des flammes. «Mais nous ne sommes pas du genre à renoncer»...