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En ville, les jardins potagers prennent de la hauteur

En ville, les balcons des immeubles représentent une superficie énorme à offrir à la flore et la faune. Et la meilleure façon de défendre la biodiversité locale est de privilégier les plantes indigènes.

29 juil. 2019, 12:00
Les trois petits plants de concombres très fructueux sur le balcon d'Amélie Streit en plein cœur de Nyon.

La richesse de la tradition horticole de la région de La Côte s’explique par le climat très favorable dont elle jouit. Adaptée au mode de vie contemporain, cette tradition des jardins ne demande qu’à s’épanouir sur d’autres espaces, à monter les étages des immeubles par les balcons, terrasses et parfois jusqu’aux toits.

Cette tendance très développée chez nos voisins a pris du retard chez nous. La raison? «Le tout propre en ordre dont le revers de la médaille est l’intolérance des gens lorsque des feuilles ou des pétales atterrissent sur leur balcon, estime Fabien Bonjour, horticulteur à Denges. Les gérances ont tendance à simplifier les problèmes en interdisant les plantes qui dépassent des rebords de fenêtres et des balcons, voire les interdire tout simplement.»

Une approche ludique

«Il est grand temps de mettre nos balcons à la disposition de la biodiversité urbaine, on peut tout y planter sauf des grands...

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