Jocelyne Laurent
jocelyne.laurent@lacote.ch
Il est un peu plus de 11 heures du matin. «Ocana» entre spontanément dans la stalle de traite. Le robot commence par nettoyer ses pis, les uns après les autres, à l’aide d’une brosse. Puis le bras articulé de la machine branche chaque trayon individuellement. La traite peut commencer. Pendant ce temps, la vache a droit à une petite récompense gourmande, sous forme d’un aliment complémentaire énergétique et d’un autre protéique. A l’issue de l’opération, la machine à traire est désinfectée, tout comme les trayons de la bête. Tout est calculé via l’ordinateur: ce que la ruminante peut recevoir comme complément alimentaire en parallèle à son affouragement, la moyenne de ses dix dernières traites et donc de sa production, ainsi que ses passages, notamment.
Temps de rumination scruté
Si la bête ne respecte pas le laps de temps minimum entre deux traites, nécessaires à la qualité de...