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Six choses à savoir sur le nourrissage des oiseaux en hiver

Un régime inadapté aux besoins des passereaux, surtout quand ils peuvent se nourrir par eux-mêmes, présente plus de dangers pour leur santé et la biodiversité que d’avantages.

27 janv. 2020, 12:00
Deux mésanges bleues se nourrissent sur une maison contenant des graines et proposant aussi une "boule à mésanges".

Les mésanges, le pinson commun, le verdier, le rouge-gorge, le merle noir: ce sont les oiseaux les plus nombreux à fréquenter les jardins dans la région de La Côte. On retrouve aussi les moineaux, «bien que ces derniers soient en légère diminution depuis trente ans», précise Bernard Genton, ornithologue de Féchy. Le spécialiste distingue deux aspects dans le nourrissage: le premier concerne «la sauvegarde des oiseaux en période hivernale et le second est plus sentimental et didactique, guidé par le plaisir et l’observation».

1. Le nourrissage superflu

«Les oiseaux pourraient très bien se passer de nos apports à moins d’un hiver très rigoureux», insiste Bernard Genton. Par conséquent, si la température ne descend pas au-dessous de zéro degré, il n’existe aucune nécessité impérieuse à nourrir les volatiles. D’ailleurs, en leur servant la nourriture sur le plateau de la mangeoire, nous leur donnons de mauvaises habitudes qui les rendent dépendants des...

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