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Allemagne: les grandes entreprises devront être dirigées par 30% de femmes

Dès l'an prochain, les conseils de surveillances des grandes entreprises allemandes devront engager 30% de femmes. Le pays, dirigé depuis plusieurs années par Angela Merkel, marche sur les pas de la Norvège, de la France ou des Pays-Bas.

26 nov. 2014, 07:03
Opposée dans un premier temps à l' instauration de quotas, Angela Merkel a fini par se rallier à cette proposition.

L'Allemagne instaurera un quota de 30% de femmes au sein des conseils de surveillance de ses plus grandes entreprises cotées à partir de 2016. La décision a été prise mardi soir par les trois partis de la "grande coalition" au pouvoir depuis 2013, le CDU, le CSU et le SPD.

Le projet de loi devrait être présenté le mois prochain en conseil des ministres. Il s'appliquera aux entreprises cotées disposant de représentants salariés au sein de leurs conseils de surveillance, soit une centaine de sociétés. Quelque 3500 entreprises de taille moyenne devront en outre fixer leur propre quota.

Même si la première économie européenne est dirigée par une femme, Angela Merkel, et que son gouvernement compte près de 40% de femmes ministres, les femmes restent sous-représentées dans l'économie. Dans les 30 plus grandes sociétés de l'indice Dax, elles occupaient fin juin 7% des sièges des directoires et 25% de ceux des conseils de surveillance, selon le centre de recherches économiques DIW.

D'abord opposée à l'instauration de quotas, Angela Merkel s'est ralliée à cette idée proposée par les sociaux-démocrates, partenaires de la "grande coalition". L'initiative a été critiquée par les milieux conservateurs mais aussi par l'organisation patronale BDI.

Il y a onze ans, la Norvège a été le premier pays au monde à imposer un quota de femmes au sein des instances dirigeantes de sociétés cotées. D'autres pays ont suivi depuis, comme la France, l'Espagne ou les Pays-Bas.

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